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September 30, 2020

Atelier d'idéation : 13 techniques de créativité pour vos réunions de groupe

Vous souhaitez générer de nouvelles idées ? Cet article est fait pour vous, que vous cherchiez à stimuler votre créativité dans un cadre personnel ou dans la phase d'idéation d'un projet professionnel, comme un atelier de design thinking. Nous allons bien entendu voir ensemble des méthodes d'idéation éprouvées pour stimuler la créativité en groupe. En sus, nous allons regarder ce qui favorise un cadre créatif, que ce soit un processus créatif en interne ou une démarche plus participative, comme la co-conception ou le co-design. Après la lecture de cet article, vous saurez choisir les méthodes les plus adaptées à votre atelier d'idéation.  

Atelier idéation : à quel moment l'organiser ?

Cela va dépendre de la phase de conception à laquelle vous en êtes. Si on s’inspire de la méthode de design thinking en double diamant, 2 moments peuvent être propices à l’idéation.

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Le premier sera dans un but d’exploration et de découverte, où vous souhaitez faire émerger des besoins pour identifier un maximum de problématiques.

Le second sera dans un but de co-création, où il faudra envisager le plus de solutions possibles pour le ou les problème(s) que l’on aura identifiés et retenus.

Ces deux moments sont des phases de divergence au cours desquelles il faut ouvrir le champ des possibles au maximum, afin de faire ressortir le plus d’idées possibles. C’est la partie droite de votre cerveau qui sera alors sollicitée, celle dédiée à l’imagination.

Ces deux étapes sont toutes les deux suivies de phases de convergence, où il s’agit d’étudier et sélectionner les idées qui ont émergé. C’est au tour de la partie gauche du cerveau de jouer, celle qui préfère le raisonnement et l’analyse.

Ateliers d’idéation : avec qui en faire ?

Avec vos utilisateurs évidemment ! Mais pas seulement, vous pouvez aussi les mener avec les parties prenantes d’un projet. Attention, nous déconseillons en revanche fortement de mixer les deux.

Dans le cas des utilisateurs, nous vous conseillons de vous rapprocher de votre coeur de cible pour l’étape de co-création, mais de prendre une cible un peu plus large pour détecter les problèmes en phase exploratoire. Cela vous permettra d’identifier des problèmes que rencontrent vos prospects par exemple, et qui les empêchent de devenir client.

Dans les deux cas, comme pour tout focus group, on vous conseille de choisir des profils assez homogènes au sein d’un même groupe. Cela permet  de créer une synergie et une dynamique de groupe qui permettront de tirer pleinement profit de l'atelier. Pour simplifier, il faut que les personnes parlent le même langage (au sens figuré), utilisent les mêmes codes, et aient la même approche du sujet. On évite donc par exemple les écarts d’âge trop importants, ou de mixer des utilisateurs d’une catégorie avec des non utilisateurs.

Le focus group, cadre idéal pour générer des idées

Le focus group, ou atelier consommateurs, est la méthodologie la plus adaptée pour booster la créativité car elle permet de bénéficier d’une dynamique de groupe.

Avant de vous donner quelques exemples d’exercices à proposer durant ces ateliers, un rappel des principales règles à respecter pour optimiser cette dynamique et exploiter au mieux votre focus group :

  • Le nombre de personnes : en général, l’idéal se situe entre 5 et 10 personnes. Au-delà, cela devient compliqué pour chacun de s’exprimer facilement, et on n’utilise pas de manière optimale chaque profil.

  • Le type de profils : comme dit précédemment, il est important de réunir des profils assez homogènes, pour pouvoir consolider vos insights, mais surtout pour que l’effet de groupe fonctionne et que la dynamique puisse prendre. 

  • Enfin, comme pour toute rencontre, les premiers instants sont déterminants. Il est donc important de consacrer quelques minutes aux icebreakers, afin que les participants soient dans un bon état d’esprit par la suite. Cela consiste à faire parler les gens sur un sujet du quotidien, plutôt facilement abordable, comme les vacances, les hobbies, etc.

💡 Découvrez le témoignage de Yohan Debray, Product Owner chez Bouygues Telecom Entreprises. Le groupe souhaitait refondre son site internet tout en optimisant l'UX et le SEO. Une des méthodologies choisie par Ferpection pour les accompagner est le focus group. 

Icebreakers : des exercices pour briser la glace en réunion !

Parce que nous ne passons pas tous de zéro à cent idées en quelques secondes, il est indispensable de commencer votre session par quelques échauffements. Plus sérieusement, ces ice breakers vont permettre aux personnes de faire connaissance et de se détendre en trouvant sa place dans le groupe. Peut-être tout aussi important, cela va vous permettre en tant qu'animateur d'évaluer votre groupe et d'adapter vos techniques d'idéation dès la première minute. Voici trois exemples :

Nomme ton équipe

Les participants d'un groupe ou sous-groupe doivent trouver un nom pour leur équipe sur la base de deux choses qu'ils ont tous en commun. Cela aide les participants à se dévoiler, à mieux se connaître et à créer un terrain commun auquel ils pourront revenir si besoin.

Moi, super héro

Chaque dessine le super héro qu'il aimerait être ou dans lequel il se retrouve. Ici, l'idée est d'avoir des super pouvoirs utiles pour le thème choisi, que ce soit la communication, l'empathie, la connaissance. Ensuite, chacun expose les caractéristiques de ce super héros aux autres. On se dévoile de façon ludique tout en se projetant sans effort dans les exercices de créativité.

Dessine ton voisin

Un exercice similaire mais focalisé sur autrui, en l'occurence son voisin. Cet exercice est paradoxalement idéal pour les personnes qui ne se sentent pas à l'aise en dessin. D'abord, il va y avoir beaucoup de rires autour de la table. Ensuite, chacun va expliquer pourquoi il a fait tel ou tel choix de dessin. Enfin, très important, les participants exposent comment ils se sentent après avoir cette phase de création. L'avez-vous deviné ? Le but de cet ice breaker est de prendre conscience que l'on a pas besoin d'être artiste pour être créatif !
Maintenant que votre focus group est dans les meilleures dispositions, vous allez pouvoir commencer à aborder votre problématique. Comme vu précédemment, le format de l’atelier d'idéation peut être adapté pour des phases exploratoires ; comprendre les utilisateurs, leurs comportements, leurs perceptions; car le fait d'être en groupe peut aider à libérer la parole, et à des phases plus avancées de co-conception.

5 méthodes exploratoires pour cerner les perceptions et attentes des participants

1. La potion magique ou la planète

Il s’agit d’exercices de projection. Les utilisateurs vont devoir décrire à quoi ressemblerait leur service ou leur produit idéal, se rapprochant ainsi d’un exercice de conception, ou bien le décrire tel qu’il est selon eux actuellement.

  • Dans le cas de la potion magique, ils vont devoir lister l’ensemble des ingrédients de la recette correspondante et les quantités correspondantes. Le fait de détourner l’exercice sous forme de recette permet d’approcher le sujet de manière plus abstraite et ainsi d’enlever des barrières. L’exercice peut notamment permettre de prioriser certains éléments à apporter à une offre, ou bien d’identifier des points trop en retrait dans l’image de marque.
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  • Dans le cas de la planète, l’exercice est assez similaire mais est plus adapté à la perception de concept ou de marque, car il s’agit de décrire un univers. Dans le cas d’une perception de marque, on va demander à l’utilisateur de décrire à quoi ressemblerait la planète Apple par exemple, comment sont les paysages, les habitants, quelle langue parlent-ils, leurs métiers, etc.

    2. Les chapeaux de Bono

Cette méthode tient son nom de la personne qui l’a développée, Edward de Bono. L’exercice consiste à avoir 6 chapeaux correspondants à des schémas de pensées différents :

  • le chapeau blanc pour la neutralité : il s’agit d’exposer des chiffres, des faits, tout ce qui va être factuel et objectif.

  • le chapeau rouge pour les émotions : au contraire, on va laisser parler ses intuitions et son ressenti.

  • le chapeau vert est celui de la créativité : on va pouvoir laisser sortir toutes ses idées, mêmes les plus extrêmes, sans aucune barrière.

  • le chapeau noir est celui du pessimisme : on va énumérer tous les obstacles et les problèmes relatifs au sujet.

  • le chapeau jaune pour l’optimisme : au contraire, on va énumérer tous les points positifs, les opportunités, tout ce qui fait ou ferait que c’est un succès.

  • le chapeau bleu pour l’organisation : l’idée va être de faire un peu le tri dans ce qui a été dit, retenir les idées et les points les plus pertinents.

    atelier-ideation-chapeau-de-Bono

Photo by Stephane YAICH on Unsplash photo

Le principe est donc de faire réfléchir les utilisateurs par phase en fonction du chapeau “porté”. Il y a deux options :

  • Le groupe peut réfléchir ensemble en portant le même chapeau, puis celui-ci change pour tout le monde. Dans ce cas, à part le chapeau bleu qui arrive généralement à la fin, l’ordre des autres peut être modifié en fonction de la problématique ou du groupe.

  • Chaque membre peut représenter un chapeau différent à tour de rôle.

L’intérêt est de challenger ses pensées, de se forcer à sortir de son schéma de pensée habituelle, qui est propre à chacun. Lorsque les utilisateurs portent un chapeau différent, cela a aussi l’avantage de créer du débat et de confronter des idées

3. Le portrait chinois

Là aussi, il s’agit d’un exercice classique de projection qui permet de demander aux utilisateurs leur perception d’un service, d’un produit, d’une marque, mais sans leur demander de manière directe, ce qui leur permet d’être plus imaginatif et de parler plus librement.

Le principe est donc de leur demander par exemple “si ce produit était une personne célèbre, qui serait-il ?”, puis de répéter la question avec par exemple “un animal”, “un lieu”, “une époque”, “un style de musique”, etc. Vous pouvez ensuite faire réagir les utilisateurs sur leurs réponses et leur faire trouver les points communs de manière plus concrète en rapport avec votre sujet, ou faire ce travail d’analyse vous-même après le groupe.

4. « 5 whys » ou 5 pourquoi

Nous avons tous parfois du mal à exprimer la vraie raison qui nous motive ou qui sous-tend une opinion. Cela peut être particulièrement vrai pour des sujets sensibles comme la religion par exemple. La technique des "5 why" vise à percer nos défenses ! L'idée générale est que nous pouvons avoir jusqu'à 4 ou 5 raisons de façades avant d'arriver à nos vraies motivations. La technique elle-même est très simple puisqu'il s'agit de demander le "pourquoi" de chaque raison précédente. Notez qu'elle peut très bien servir dans le cadre d'entretien utilisateurs individuels.
Imaginons qu'une personne ait décidé d'acheter une voiture de couleur rouge. En atelier, vous lui demandez pourquoi, elle vous répond que c'est joli. Pourquoi cette couleur est-elle jolie ? "C'est une couleur chaleureuse qui se remarque et qui change du gris des autres voitures" Pourquoi est-ce important d'être remarqué ? "J'apprécie de me distinguer des autres et de montrer que j'ai du tempérament" Pourquoi voulez-vous vous distinguer des autres avec votre voiture ? "Cela montre que j'ai du pouvoir." Il s'agit bien sûr d'un exemple un peu caricatural et je vous laisse imaginer la réponse au cinquième et dernier pourquoi en espérant que vous voyez l'idée.

5. « Worst idea » ou la pire idée

Concluons cette section par une technique à cheval entre l'opinion, l'ice breaker et la co-conception. "Worst idea" est une méthode fun et libératoire où vous invitez vos participants à choisir une idée a priori mauvaise, stupide voire illégale et à voir comment en faire une bonne idée et légale aussi ça peut être pratique ! Le point est de montrer que toutes les idées idées ont du potentiel. Selon l'avancement de votre focus group, c'est un bon exercice pour briser la glace, pour explorer le rapport des personnes à différentes idées ou pour relancer la dynamique de groupe.

5 exemples d'atelier de co-création 

6. Le crazy 8’s

Le crazy 8’s est un exercice très visuel qui va amener les utilisateurs à dessiner. Chaque utilisateur va avoir une feuille de papier avec 8 cases. Dans chaque case, l’utilisateur devra dessiner une solution différente pour répondre à une même problématique. Il peut s’agir d’une interface, d’une seule fonctionnalité, d’un produit, mais également de la visualisation d’un service.

Les utilisateurs ont un temps défini pour dessiner leurs 8 versions de solutions, en général 8 minutes. A la fin de ce temps, chacun présente ses croquis, puis sélectionne 2 ou 3 pistes à développer. A nouveau, un temps va être défini pour que chacun affine ses pistes retenues, puis tous les participants voteront pour les meilleures solutions parmi l’ensemble du groupe.

7. Le brainwriting

Chaque participant a une feuille de papier, et va devoir noter 3 idées en 5 minutes. Il va ensuite passer la feuille à son voisin, qui a son tour devra noter 3 idées, etc. Cela permet de générer un grand nombre d’idées en peu de temps.

Une variante de cet exercice consiste à développer les idées de manière collaborative. Chaque utilisateur va cette fois noter une seule idée, puis passer la feuille à son voisin, qui devra la développer en répondant par exemple à la question “comment”. Cette variante génère moins d’idées, mais permet à chacun de réfléchir et se projeter sur les idées des autres et d’avancer de manière concrète sur différentes possibilités. Elle peut complètement se faire à la suite de la première méthode, après sélection des meilleures idées générées. 

8. Le moodboard

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Photo by Charlota Blunarova on Unsplash


Pour finir, le moodboard, ou technique de collage, peut servir aussi bien à exprimer une perception, un ressenti, qu’à formaliser des attentes vis à vis d’une offre et imaginer à quoi elle pourrait ressembler ou correspondre.

Le modérateur devra préparer une grande quantité de visuels, entre 200 et 300 pour un groupe de 8 personnes. Ces visuels doivent être très variés et représenter autant des paysages, que des personnages, ou des objets. Il est également possible de ramener des magazines et de laisser les participants choisir leurs visuels à l’intérieur.

Chaque utilisateur devra ensuite sélectionner entre 5 et 10 visuels, et les organiser sur une feuille de façon à ce que cela illustre son opinion et ses sentiments vis à vis du sujet.

Cet exercice est en général très apprécié des participants qui peuvent exprimer leur créativité, mais aussi des parties prenantes qui aiment l’effet “wahou” des visuels.

9. « How might we » ou comment pourrions-nous ?

Comme le dit son titre, cette technique a pour vocation de d'ouvrir - ou ré-ouvrir - le champ des possibles et cela de manière collective à travers le "nous". Elle correspond bien à des situations délicates où vous demandez aux participants d'accepter qu'il puisse y avoir des solutions sans forcément les chercher dès à présent.
Dans ce format, un ou plusieurs experts vont exposer la situation. Les participants vont noter sur des post-it les différentes problèmes qui empêchent la situation d'avancer puis les transformer en opportunités introduites par la phrase "comment pourrions-nous...". Les posts liés aux challenges ont une forme et une couleur différente des pots-it liés aux opportunités afin de véhiculer visuellement ce changement.
Par exemple, l'expert peut indiquer que la direction informatique n'a pas de bande-passante pour de nouveaux développements pour les deux prochaines années. Une participante indique "pas de bande-passante" sur son premier post-it lié au challenge. Sur le deuxième lié à l'opportunité, elle écrit "comment pourrions-nous libérer du temps à la direction informartique ?". Un autre participant écrira peut-être "comment pourrions-nous réaliser des développements sans la direction informatique ?".

10. SCAMPER

La méthode S.C.A.M.P.E.R. permet de manipuler un problème, un concept, une solution... un peu comme on le ferait pour un Rubik's cube ! En anglais, scamper veut dire trébucher mais il s'agit ici d'un acronyme de 7 manipulations auxquelles nous soumettre votre sujet :
  • S - Substitute - Substituer en français - peut-on remplacer une règle, une technologie, une équipe, etc. pour améliorer la situation ?
  • C - Combine - Combiner - en joignant deux éléments distincts, qu'obtient-on ?
  • A - Adapt - Adapter - notre solution actuelle est-elle adaptable à d'autres situations ? Plus littéralement, quelles parties pouvons-nous adapter ?
  • M - Modify, Magnify, Minify - Modifier - est-il envisageable de modifier une caractéristique ou de changer de perspective : qu'obtient-on si on amplifie le problème (magnify) ou si au contraire, on le réduit (minify) ?
  • P - Put to other uses - Peut-on changer la problématique ou adapter la solution à une autre situation où elle se révèlera plus utile ?
  • E - Eliminate - Éliminer - est-il possible de simplifier le problème ou la solution ? Que pouvons-nous supprimer de l'équation pour l'améliorer ? Particulièrement utile quand supprimer un problème est plus efficace que le résoudre.
  • R - Reverse - on peut par exemple inverser les priorités mais la traudction serait incomplète car il peut aussi s'agir de ré-organiser l'ordre, par exemple des étapes dans un processus ou des priorités actuelles.

5 ateliers de brainstorming pour fédérer les équipes

Si vous avez déjà participé à des brainstorming, vous savez à quel point certaines personnalités peuvent sur-contribuer en termes d'idées, au risque de diminuer l'investissement du reste du groupe. Les trois techniques suivantes visent à créer cette énergie collective sans plus s'attacher aux idées individuelles.

11. Round Robin ou la ronde des post-it

Ce premier exercice est assez simple. Après avoir passé la phase d'explication par un animateur :
  1. Chaque participant note en silence une idée sur un post-it. Cela peut également être un problème, un concept, une question...
  2. Chacun passe ensuite son post-it à son voisin, tout le monde passant dans le même sens et sans l'expliquer. Les idées doivent donc être suffisament claires et lisibles.
  3. Chacun va travailler sur le post-it dont il a hérité, soit en complétant l'idée initiale, soit en créant une nouvelle idée à partir de la première.
  4. On répète ces étapes de passage d'idée soit un nombre de fois limitées, soit sur un temps chronométré.
A la fin du processus, vous disposez d'idées collectives dont il est difficile de dire qui en est l'auteur, idéal pour l'appropriation collective.

12. Le cadavre exquis

Jeu créatif par excellence, le cadavre exquis peut aussi servir vos ateliers d'idéation. Il se rapproche du "round Robin" à ceci près que les participants ne disposent pas de toutes les informations lorsqu'ils héritent d'une idée. Il pousse ainsi la créativité un cran plus loin et se prête aussi aux exercices pour briser la glace.
Concrètement, lorsqu'un participant passe un post-it à son voisin, il va masquer la première partie de l'information, que ce soit un bout de phrase ou même au sein d'un mot. Voici un exemple de cadavre exquis :
  • Un participant écrit "Elle souriait en se retournant pour contempler une vie si remplie".
  • Le post-it est plié de manière à ce qu'on ne lise que "une vie si remplie". La personne suivante écrit "une vie si remplie qu'elle ne se souciait plus guère".
  • On obtient alors "Elle souriait en se retournant pour contempler une vie si remplie qu'elle ne se souciait plus guère" et on pourrait continuer en passant ce dernier bout à un troisième participant.

13. Crache ta valda

Comme on peut l'imaginer au titre de cette technique, il s'agit de faire s'exprimer les participants sur ce qui les dérange et potentiellement dont ils ne veulent pas facilement parler. Nous aurons besoin des classiques post-it mais aussi d'un arbre à valda dessiné pour les y poser !
Dans un premier temps, chaque participant écrit les points dérangeants sur ses pots-it et les ajoutent à l'arbre à Valda.
Dans un second temps, chacun va prendre des post-it dont il n'est pas l'auteur pour en discuter avec le groupe. Le fait de ne pas être l'auteur du post-it est bien entendu la clef de l'exercice forçant chacun à l'empathie et à devenir ambassadeur des idées des autres. Le but de cette phase est de comprendre le point et de faire un premier tri de ceux que l'on va garder ou non.
Il y a enfin une dernière phase de convergence avec une priorisation des post-it / points restants collégiale. Il est tout à fait possible d'utiliser des gommettes pour voter sur les différentes idées et initier ainsi cette dernière discussion.

La méthode Lego Serious Play, un jeu pour faire émerger des solutions  

Pour terminer sur une note ambitieuse, sachez que la marque Lego commercialise une démarche créative entièrement basée sur ces jeux et appelée LEGO® SERIOUS PLAY®. Attention, il s'agit cependant d'une méthode pour animer l'atelier créatif dans son intégralité, pas d'un simple exercice. On vous aura prévenu. Et puisque nous avons des consultants agréés pour cette approche, vous pouvez retrouver plus de détails sur cette méthode dans notre  article dédié à la méthode Lego Serious Play.

Organiser un atelier d'idéation est un exercice passionnant. La liste des méthodes présentées dans cet article n'est pas exhaustive. Il s’agit ici de quelques exercices et il en existe encore plus d'exemples en fonction de vos objectifs et au service de vos focus groups. D'ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont Ferpection approche ces méthodologies, voici notre page consacrée aux focus groups.

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Anais Valentin

Anais Valentin

Anais est Marketing manager et s'appuie sur son expérience d'UX Researcher pour mettre en valeur l'expertise de Ferpection.
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